jeudi 17 septembre 2020 

13h15 - 14h15


 
Hall d'accueil

Présentation des posters

Modérateur(s) : 
 Nicolas BARIZIEN (PARIS),  François LHUISSIER (Paris)  
  

PO-01 Effet de l’entrainement intermittent sur le rapport apoliprotéinesB /ApoliprotéinesA-I, chez les enfants obèses atteints de syndrome métabolique.

Orateur(s) :   Afek MAMLOUK (Sousse, TUNISIE) 

Auteur(s) :   Hana BOUANI (Le Kef) ,  Nejmedine OUERGUI (Le Kef) ,  Faycal ZARROUK (Manouba) ,  Anissa BOUASSIDA (Le Kef) ,  Wajdi DARDOURI (Le Kef) 




Introduction :
L’obésité constitue un problème majeur de santé publique dont la prise en charge nécessite une éducation nutritionnelle associé à la pratique d’exercice physique. Plusieurs protocoles ont été publiés concernant les modalités de l’entraînement, tel que l’exercice aérobie à une puissance qui correspond à l’oxydation maximale des lipides. Toutefois, peu d’attention a été consacrée aux exercices intermittents. Cet argument justifie notre démarche dont l’objectif est d’analyser l’effet d’un entrainement intermittent de 12 semaines sur les paramètres du syndrome métabolique et sur le rapport ApoliprotéinesB/ApoliprotéinesA-I chez les enfants obèses.

Méthodes :
52 enfants obèses (MC: 81,35 ± 3,1 kg; taille: 1,62± 0,03 m ; IMC : 30,8 ± 0,7 kg/m²) dont 26 ont participé au protocole d’entrainement intermittent 30/30s et 26 ont constitué le groupe contrôle. Deux épreuves d’exercices maximale et métabolique ont été réalisées à une semaine d’intervalle avant et après le programme d’entrainement intermittent 30/30s pour mesurer respectivement la consommation maximale d’oxygène et l’oxydation lipidique. Les paramètres anthropométriques, les apoliprotéines A-I, apoliprotéines B et biochimiques sont mesurés avant et après le programme d’entrainement qui comporte trois séances par semaine, avec une augmentation de 5% de la VMA chaque deux semaines.

Résultats :
Après le programme, la consommation maximale d’oxygène, les lipides de haute densité et l’oxydation lipidique ont augmenté significativement. L’indice de masse corporelle, la glycémie et les triglycérides ont baissés significativement. Le rapport ApoliprotéinesB/ApoliprotéinesA-I a diminué significativement (p<0,01) ainsi que les pressions systolique et diastolique respectivement chez les filles et chez les garçons de 7, 11, 6 et 15%. Parmi le groupe entraîné, 16 ne sont plus atteints de syndrome métabolique après l’entrainement. Aucune variation significative n’a été observée chez les contrôles.

Discussion :
Dans notre étude, l’amélioration de tous les biomarqueurs du syndrome métabolique est corrélée significativement à la baisse du rapport ApoB ⁄ ApoA-I. La réduction du rapport ApoB ⁄ ApoA-I est corrélée négativement à la VO2 max. Il a été démontré que la restriction énergétique et l’exercice modéré Endo et al,Ben Ounis et al , abaisse la masse corporelle ainsi que le rapport ApoB ⁄ ApoA-I chez les enfants obèses. Cette étude, réduisent significativement le rapport ApoB ⁄ ApoA-I. L’exercice intermittent pourrait être recommandé aux enfants obèses, Nos résultats sont similaires à ceux de Ben Ounis et al.
Plus la surcharge pondérale était élevé, plus le syndrome métabolique était prévalent, alors que Slivovskaja et al,ont noté que la santé cardiovasculaire variait inversement avec le risque du syndrome métabolique. Dans notre étude, la diminution de la prévalence du syndrome métabolique était associée à l'augmentation du VO2max et à la diminution de la masse corporelle après le programme d’entrainement intermittent 30/30s.

Conclusion :
Les résultats de cette étude montrent des réductions significatives de la prévalence du syndrome métabolique et de ses facteurs associés chez les enfants obèses à la suite de 12 semaines d’entraînement intermittent. La diminution du rapport ApoB ⁄ ApoA-I était négativement corrélée à l'amélioration de l’oxydation lipidique, le VO2max et de HDL, et positivement corrélée à la diminution de la pression artérielle, des TG et de la glycémie après l’intervention.
 

PO-02 Fréquence des troubles d’utilisation de l’alcool, du tabac et/ou du cannabis chez les anciens sportifs de haut niveau français

Orateur(s) :   Axel BASTIEN (Lille) 

Auteur(s) :   Claire-Lise CHARREL (Armentières) ,  Stéphane DUHEM (Lille) ,  Marielle WATHELET (Lille) ,  Thierry DANEL (Lille) ,  Guillaume VAIVA (Lille) 




Introduction :
Les troubles d’utilisation (TU) de substance chez les sportifs de haut niveau (SHN) en activité ont été étudiés à de nombreuses reprises. Ces études montraient que la consommation d’alcool des sportifs était plus importante que celle des non-sportifs, à l’inverse des consommations de tabac et de cannabis. Cependant, peu d’études se sont intéressées aux SHN après l'arrêt de leur carrière sportive. L’objectif de cette étude était de mesurer la prévalence d’au moins un TU de substance parmi les TU de l’alcool, du tabac et du cannabis chez les anciens SHN.

Méthodes :
Cette étude épidémiologique, observationnelle, transversale et descriptive a inclus les anciens SHN français inscrits sur listes ministérielles de SHN élite ou senior entre 2006 et 2016 et âgés de plus de 18 ans. Un auto-questionnaire anonyme a été transmis par mail aux anciens SHN via leurs fédérations sportives. Cet auto-questionnaire recueillait des données sociodémographiques, les questionnaires AUDIT (évaluation de l’addiction à l’alcool), FAGERSTRÖM (évaluation de l’addiction au tabac) et CAST (évaluation de l’addiction au cannabis), des données sur les consommations des substances psychoactives et des données sur l’évolution des consommations depuis l’arrêt du sport de haut niveau. Un TU était considéré comme étant présent pour un score supérieur ou égal à 8 à l’AUDIT et à 3 au FAGERSTRÖM et au CAST.

Résultats :
214 anciens SHN ont été inclus dans cette étude. 18,2 % d’entre eux présentaient au moins un TU de substance parmi les TU de l’alcool, du tabac et du cannabis. 11,7 % des sujets présentaient un TU de l’alcool, 5,6 % un TU du tabac et 4,2 % un TU du cannabis. Des consommations de 6 verres ou plus lors d’une occasion étaient rapportées au moins une fois par semaine chez 6,1 % de la population interrogée. 5,6 % des anciens SHN consommaient plus de 10 cigarettes par jour alors qu’en population générale cette valeur était de 12,9 % en 2017. Depuis l’arrêt de la carrière sportive, ils étaient 24,8 % à voir leur consommation d’alcool augmenter. Il en était de même pour 12,6 % d’entre eux concernant leur consommation de tabac et 6,5 % concernant leur consommation de cannabis. Seuls 3,7 % des anciens SHN diminuaient leur consommation de cannabis après leur retraite sportive. 8,9 % des anciens SHN avaient consommé de la cocaïne et 7,5 % de la MDMA depuis l’arrêt de la pratique sportive. En population générale, les prévalences d’expérimentation en vie entière de cocaïne et de MDMA sont respectivement de 5,6 % et de 5 %.

Discussion :


Conclusion :
Les anciens SHN représentent une population à risque de développer des TU de l’alcool et du cannabis. La consommation de psychostimulants semble également supérieur dans cette population. Cependant, la consommation de tabac dans cette population est inférieure à celle en population générale. La mise en place d’un suivi médical au moment de la transition entre la carrière sportive et la retraite sportive semblerait être pertinente afin de réduite les risques de TU de substance.
 

PO-03 Influence de la maturation biologique sur l’équilibre dynamique de jeunes joueurs de football

Orateur(s) :   Nicolas CHATAIGNER (Plounevez-Lochrist) 

Auteur(s) :   Marc MIRONNET (Brest) ,  Pierre-Yves DE MÜLLENHEIM (Les Ponts-De-Cé) ,  Bénédicte NOURY (Les Ponts-De-Cé) ,  Florian CONGNARD (Les Ponts-De-Cé) 




Introduction :
L’équilibre dynamique du jeune pratiquant sportif est une habileté motrice participant à sa performance ainsi qu’à la prévention de blessures, notamment en football (Pau et al., 2016). Cependant, durant la puberté, on observe un allongement asynchrone des différents segments corporels pouvant altérer cet équilibre (Ratel et al., 2018). Ces modifications anatomiques sont constatées autour du pic de croissance (« Peak High Velocity », PHV) du sujet. Ainsi, dans le but de garantir une pratique sécuritaire, il apparait primordial de connaitre le stade pubertaire des joueurs (Ratel et al., 2018). À notre connaissance, il existe peu d’étude objectivant l’influence de l’atteinte du PHV sur l’équilibre dynamique du jeune pratiquant. L’objectif de cette étude est double : évaluer le niveau d’équilibre dynamique de jeunes joueurs de football et étudier l’influence du stade pubertaire sur cet équilibre.

Méthodes :
Vingt-sept sujets issus d’un centre de pré-formation de football ont été inclus à cette étude. Sur la base de mesures anthropométriques, leur PHV a été calculé afin de connaitre leur stade pubertaire (en amont du PHV – « pré-PHV » : n=12 ; autour du PHV – « PHV » : n=15). L’équilibre dynamique de chacun des joueurs a été évalué au moyen du Y Balance Test (YBT), renseignant la capacité d’équilibration dynamique dans 3 directions (antérieure, postéro-médiale, postéro-latérale), pour chaque membre inférieur. Les performances associées à chaque direction (en cm) ainsi que 3 scores composites (SC, exprimés en % de la longueur du membre inférieur) étaient alors obtenues (SC pied fort, pied faible et moyen), permettant d’objectiver l’équilibre dynamique. Afin d’étudier la significativité des différences, des t-test pour échantillons non-appariés ont été conduits et le risque d’erreur α (p<0.05) a été corrigé selon la méthode de Holm.

Résultats :
La population présente un SC moyen de 90.22%, sans différence significative entre le SC du pied fort (89.87%) et du pied faible (90.56%) (p=0.256). En revanche, il existe des différences, non significatives, de scores composites entre les sujets pré-PHV et PHV pour le score composite moyen (92.86% vs. 88.10% ; p= 0.032), du pied fort (92.54% vs. 87.74% ; p=0.186) et du pied faible (93.19% vs. 88.47% ; p=0.027). La taille d’effet (g de Hedges) du PHV sur le SC moyen est modérée (g=0.69, IC [-0.11 ;1.49]).

Discussion :
Les scores composites obtenus au YBT semble montrer une tendance à la baisse de l’équilibre dynamique chez les joueurs proches du PHV. L’hypothèse selon laquelle l’allongement asynchrone des segments corporels pourrait altérer l’équilibre dynamique semble objectivée par les résultats au YBT. Aussi, au regard de certaines valeurs seuils (Butler et al. 2013), la diminution de l’équilibre dynamique observée pour les joueurs PHV pourrait conduire à un risque accru de blessure.

Conclusion :
L’équilibre dynamique semble s’altérer à l’approche du PHV. Ce constat, à confirmer sur une cohorte plus étoffée et incluant des sujets post-PHV, rejoint les recommandations déjà établies quant à l’importance du développement des habiletés motrices dans une optique de développement harmonieux et sécuritaire du jeune footballeur (Johnson et al., 2019).
 

PO-04 Effet du raid multisport de nature de longue durée sur l’équilibre hydro-électrolytique et les marqueurs de la fonction rénale chez les jeunes athlètes

Orateur(s) :   Anthony BIRAT (Beaumont) 

Auteur(s) :   Yoann GARNIER (Clermont-Ferrand) ,  Pierre BOURDIER (Clermont-Ferrand) ,  Alexis DUPUY (Clermont-Ferrand) ,  Alexandre DODU (Saint-Denis) ,  Claire GROSSOEUVRE (Saint-Denis) ,  Anne-Charlotte DUPONT (Saint-Denis) ,  Mélanie RANCE (Bellerive-sur-Allier) ,  Claire MOREL (Bellerive-sur-Allier) ,  Stéphane NOTTIN (Avignon) ,  Sébastien RATEL (Clermont-Ferrand) 




Introduction :
Lors des courses de longue durée, la gestion de l’hydratation peut être source d’hyponatrémie (en cas de surhydratation) ou d’insuffisance rénale aiguë (en cas de mauvaise hydratation). Bien que ces phénomènes soient bien connus chez les adultes, peu d’information existe concernant les jeunes athlètes. Pourtant, ces derniers pourraient s’exposer plus facilement à une surhydratation/hyponatrémie en raison de leurs plus petits gabarits qui nécessitent une quantité moins importante de liquide pour diluer le sodium extracellulaire. Toutefois, les jeunes athlètes pourraient aussi se déshydrater plus rapidement et s’exposer à une insuffisance rénale aiguë en raison de leur plus faible capacité à thermoréguler que les adultes et leur manque d’expérience dans la gestion des courses. Ce phénomène pourrait s’amplifier lors des raids multisports de nature (RMN) qui nécessitent de transporter de l’équipement de protection. Ainsi, cette étude s’est intéressée à caractériser les effets d’un RMN sur l’équilibre hydro-électrolytique et les marqueurs de la fonction rénale chez les jeunes athlètes.

Méthodes :
Vingt adolescents (14-17 ans) ont réalisé un RMN de 68,5 km. Durant la course, la fréquence cardiaque a été mesurée. Aucune consigne particulière n’a été donnée aux participants sur la gestion de l’hydratation. Ils pouvaient boire ad-libitum. La quantité d’eau ingérée durant l’épreuve a été relevée. Avant (pré), immédiatement après (post) et 24 heures après la course (+24-h), le poids et la densité urinaire ont été évalués dans les mêmes conditions. La glycémie, la concentration sanguine en électrolytes (sodium, potassium, chlore), l’hémoglobine, l’hématocrite, la créatinine et l’azote uréique sanguin (AUS) ont également été mesurés. Les variations du volume plasmatique (VP) entre pré et post, et pré et +24-h ont été calculées à l’aide des valeurs d’hémoglobine et d’hématocrite.

Résultats :
Les conditions de la course ont été les suivantes : température : 10-15°C ; hygrométrie : 83-93% ; durée : 05:38±00:20 heures ; intensité : 83,2±4,7%FCmax. Le poids est passé de 59,7±9,2 à 59,0±8,9kg après le RMN (-1,2%, p<0,001) puis a augmenté à +24-h pour devenir supérieur à la valeur initiale (60,2±9,1kg, p<0,01). L’apport hydrique a été de 1,45±0,66L. Les concentrations en glucose, sodium, potassium et chlore n’ont pas été modifiées par le RMN (p>0,05). L’hémoglobine et l’hématocrite ont baissé après la course (p<0,05) et à +24-h (p<0,001). Cela s’est traduit par une hausse du VP de 8,9±15,6% entre pré et post et de 18,0±16,9% entre pré et +24-h. La densité urinaire a baissé après la course (p<0,05) puis est revenue à la normale à +24-h. Enfin, tandis que AUS n’a pas été modifié, la créatinine a augmenté après le RMN (p<0,01) pour rester au-dessus de la valeur initiale à +24-h (p<0,05).

Discussion :


Conclusion :
Les concentrations en électrolytes sont restées stables et dans les normes au cours de l’épreuve malgré une expansion du VP. De plus, le manque de variation de AUS et l’augmentation modérée de la créatinine témoignent d’une faible atteinte de la fonction rénale. Les jeunes athlètes ont donc bien régulé leur hydratation et semblent ne pas s’être exposés à une atteinte rénale aiguë ou à une hyponatrémie.
 

PO-05 Profil anthropométrique des joueuses des équipes de France féminine de rugby à XV et à VII

Orateur(s) :   Maxime PINGON (Lyon) 

Auteur(s) :   Romain LOURSAC (Lyon) ,  Jacques GIRARDIN (Marcoussis) ,  Sébastien LUSTIG (Lyon) ,  Elvire SERVIEN (Lyon) 




Introduction :
Le rugby, à XV ou à VII, est un sport de contact joué dans le monde entier. Les performances sont dépendantes de la composition corporelle chez les joueurs de rugby masculin. Peu d’études ont analysé les joueuses de rugby. Le but de cette étude était de déterminer et comparer la composition corporelle et les variables anthropométriques des joueuses de l’équipe de France à VII et à XV.

Méthodes :
La composition corporelle des joueuses des équipes nationales françaises de rugby à VII (n = 14 arrières, 10 avants) et à XV (n= 9 arrières, 15 avants) a été mesurée par DEXA (Dual-Energy X-ray Absorptiometry). Ces données ont été obtenu au début de la saison 2109-2020. L’âge, la taille, le poids corporelle, l’IMC, la densité minérale osseuse (DMO), le pourcentage de masse grasse, la masse grasse (MG) et la masse maigre (MM) ont été recueilli. Les différences anthropométriques ont été identifiées via des tests d’indépendance de Mann-Whitney.

Résultats :
Des différences significatives (p<0,05) ont été retrouvées entre les joueuses à XV et à VII en comparant la masse corporelle, le pourcentage de masse grasse et la masse grasse, aucune différence n’a été retrouvée lors de l’analyse des autres critères. Les joueuses à VII présentent une masse corporelle (68.0±6.5kg vs 75.0±10.3kg), un IMC (23.3±1.62kg/m2 vs 25.2±3.1362kg/m2), un pourcentage de masse grasse (18.4±3.05% vs 23.2±4.90%) et une masse grasse (11705±2715g vs 16511±5384g) plus faibles que les joueuses à XV.
Des différences similaires ont été retrouvées en comparant les avants des équipes à XV et à VII. En revanche aucune différence n’a été retrouvée en effectuant ces analyses entre les arrières des deux groupes.
En comparant les arrières et les avants de l’équipe de rugby à XV, il a été retrouvé des différences significatives (p<0,05) selon ces mêmes variables mais également une masse maigre plus importante en faveur des avants (53285±4393g, p< 0,001). En ce qui concerne l’équipe de rugby à VII, seul l’IMC différait de manière statistiquement significative entre les arrières (22.8±1.50) et les avants (24.1±1.52).
Par contre, aucune différence statistique n’a pu être mise en évidence selon les critères étudiés en comparant les joueuses évoluant aux postes d’arrière de l’équipe de France à XV et l’ensemble des joueuses (avants et arrières) de l’équipe de France à VII.

Discussion :


Conclusion :
Il s’agit de la première étude rapportant les différences du profil anthropométrique et de la composition corporelle des joueuses des équipes nationales professionnelles de rugby à XV et VII. Les résultats de cette étude confirment que les joueuses à VII sont plus athlétiques que joueuses à XV dans leur ensemble. Cependant, il n’est pas retrouvé de différences significatives si l’on compare les profils anthropométriques des joueuses à VII et les arrières à XV.
 

PO-06 Fitness diving study about 13758 expertises

Orateur(s) :   Ayatoulah AMAMRI (Alger, ALGÉRIE) 

Auteur(s) :   Mourad BELHOCINE (Alger, ALGÉRIE) 




Introduction :
Abstract
Objectives: To assess the causes that lead to unfitness to dive at the National Medical Expertise Center for Aircrew (NMECA).

Méthodes :
Materials and methods: We performed a retrospective study on electronic records of medical examinations for ability to dive; those studies were performed at NMECA for over 6 years. From January 2009 to january 2020, electronic records of past divers at the NMECA for the first medical exam and yearly exams were checked thoroughly and all records of those who were found unfit to dive. The data was used to assess the reasons for unfitness.

Résultats :
Results: During the same period 13758 divers were appraised at NMECA as part of the ability to dive. We found that 97.17% were able to dive and 2.83% were unable. Regarding those who were unfit by specialty; dentistry came first with 19%, followed by ophthalmology and Musculoskeletal by 15% each and cardiovascular reason only 09%.

Discussion :


Conclusion :
Conclusion: The most important aspect of this study is the large number of those involved and its homogeneity. Given the highly selective admission criteria of divers; this study confirms most of the data known in the literature, especially a high rate of normal qualifying exam for diving.
 

PO-07 Le Y-Balance Test : outil d’évaluation et d’amélioration de l’équilibre dynamique ?

Orateur(s) :   Gabin LE CORRE (Angers) 

Auteur(s) :   Pierre-Yves DE MÜLLENHEIM (Les Ponts-De-Cé) ,  Bénédicte NOURY (Les Ponts-De-Cé) ,  Florian CONGNARD (Les Ponts-De-Cé) 




Introduction :
L’équilibre dynamique du sportif constitue à la fois un facteur de performance et de prévention de certaines blessures (Kiers et al., 2013). Des programmes d’entraînements, notamment proprioceptifs, ont démontré leur efficacité afin de développer cet équilibre et de nombreux tests existent afin de l’évaluer (Radenne & Scohier, 2017). Ces derniers sont utilisés en préparation physique ou lors de la rééducation pour étudier l’évolution de l’équilibre dynamique des sportifs ou patients. Parmi ces tests, le Y-Balance Test (YBT) constitue une évaluation de terrain valide, reproductible et rapide à réaliser (Olmsted et al., 2002). La littérature rapporte un effet d’apprentissage à court terme observé au cours de la répétition du YBT (Robinson & Gribble, 2008). Cette étude a pour objectif d’étudier l’existence possible d’un effet d’apprentissage à long terme au YBT.

Méthodes :
Dix-huit sujets pratiquant le football ont pris part à cette étude. 9 d’entre eux ont suivis un programme d’entraînement au YBT et 9 ont constitué un groupe contrôle. L’entraînement au YBT consistait à répéter le test pendant 15 minutes, 2 fois par semaine pour un total de 10 séances. Pour chaque groupe, les scores obtenus au YBT (score composite jambe droite, jambe gauche et score composite moyen) ont été relevés en amont du programme ainsi qu’au cours de la 10ème séance. Au regard de la situation sanitaire observée au cours de l’étude, seul le groupe expérimental a pu être évalué en fin de protocole.

Résultats :
Les 9 sujets ayant réalisé l’apprentissage du YBT ont présenté une progression significative sur celui-ci dans les 3 directions (antérieure : +12.47%, p<0.001 ; postéro-médiale : +2.67%, p<0.05 ; postéro-latérale : +7.36%, p<0.01), conduisant à une amélioration du score composite moyen (+7.6%, p=0.0012), et pour chaque pied (pied dominant : +8.90%, p< 0.001 ; non-dominant : + 6.37, p< 0.001).

Discussion :
La répétition du YBT semble conduire à un apprentissage à long terme chez le footballeur, en particulier pour le pied dominant. Ce dernier point pourrait s’expliquer par un score initialement plus faible et donc une marge de progression potentiellement plus conséquente. Ces observations tendent à indiquer que la proposition du YBT au long court, non pas comme outil d’évaluation mais comme exercice d’entraînement, pourrait conduire à une augmentation du score composite, témoin de l’équilibre dynamique. Pour autant, l’absence de confrontation de ces résultats à ceux issus d’un groupe contrôle limite l’interprétation. De plus, la non possibilité d’évaluation de l’équilibre dynamique par un autre test que le YBT ne nous permet pas de dire si l’entraînement au YBT conduit à une amélioration globale de l’équilibre dynamique ou simplement au score associé à ce test, présentant des conditions de réalisation particulières.

Conclusion :
Il semble exister un effet d’apprentissage à long terme au YBT, permettant de progresser sur celui-ci. D’autres investigations sont nécessaires pour déterminer si l’amélioration des performances à ce test se traduit par une amélioration globale de l’équilibre dynamique. Dans ce cas, l’entrainement au YBT pourrait être utilisé comme un outil de prévention des blessures.
 

PO-08 Exploration d'une dyspnée d'effort atypique chez un adolescent

Orateur(s) :   Stéphanie LEBERT (Chemillé) 

Auteur(s) :  




Introduction :
Il s’agit du cas de Mathieu, 17 ans, qui consulte en médecine du sport pour une problématique de dyspnée d’effort évoluant depuis plus d’un an. Il n’a aucun antécédent ni aucun facteur de risque cardio-vasculaire. Il décrit une sensation de blocage respiratoire à l’effort, survenant surtout dans les sports d’endurance avec un peu d’intensité. La prise de ventoline lors des crises est inefficace.

Méthodes :
L’examen clinique, l’ECG de repos et l’échocardiographie sont normales.
La spirométrie de repos retrouve des valeurs dans les limites basses de la normale.

Résultats :
L’épreuve d’effort avec VO2 réalisée le 08/01/2020 ne retrouve pas d’anomalie sur le plan cardiaque ni sur le plan ventilatoire. En revanche, l’effort est arrêté précocément avec un VO2max à seulement 69% des valeurs théoriques en raison d’une reproduction de la symptomatologie. Mathieu présente un stridor de fin d’effort avec difficulté respiratoire et mise en jeu des muscles respiratoires accessoires nettement audible, avec inefficacité de la ventoline.

Discussion :
Devant ces symptômes, il a été adressé à l’ORL. Ce dernier a retrouvé une invagination du repli aryépiglottique droit à l’intérieur du flux laryngé entraînant une fermeture de son espace glottique lors de l’accélération de la respiration.

Conclusion :
Aucun traitement n’a été proposé tant que la croissance n’est pas terminée afin de constater ou non la disparition de ce repli à l’âge adulte. Une solution chirurgicale pourrait être envisagée plus tard si la symptomatologie persistait.
 

PO-09 Reprise sportive de compétition après arrêt cardio-respiratoire

Orateur(s) :   Stéphanie LEBERT (Chemillé) 

Auteur(s) :  




Introduction :
M D. 52 ans, consulte dans le service de médecine du sport en janvier 2020 pour l’obtention d’un certificat de non contre-indication à la pratique du cyclisme en compétition. Il est contre-indiqué à cette pratique depuis 4 ans.

Méthodes :
Le 5 septembre 2016, dans un contexte personnel compliqué, il présente un arrêt cardio-respiratoire (ACR) lors d’un rendez-vous chez son avocat, sur un épisode de TV, rapidement choqué et récupéré. Le patient bénéficie d’une coronarographie en urgence le jour même devant un sus-décalage du segment ST dans le territoire antérieur à l’ECG.

Résultats :
Parmi les nombreux examens réalisés durant l’hospitalisation, l’IRM cardiaque retrouvait des prises de contraste focales au niveau du ventricule gauche compatibles avec des plages de fibrose focales ainsi qu’une légère hypertrophie circonférentielle de la paroi myocardique du VG au tiers apical. Devant une suspicion de CMH apicale, le patient a bénéficié de l’implantation d’un défibrillateur implantable. A la suite de cette hospitalisation, il a été contre indiqué à toute activité sportive en compétition.
Il a réalisé une épreuve d’effort au CHU de Nantes en décembre 2019, qui ne retrouvait pas d’anomalie électrocardiographique. Cependant, au vu des examens antérieurs, la contre-indication du sport en compétition a été maintenue.

Discussion :
Lors de la consultation de janvier, l’examen clinique était sans particularité et le patient asymptomatique au repos et à l’effort. L’ECG de repos retrouvait des ondes T négatives dans le territoire latéral. Par ailleurs le patient a actuellement une pratique sportive cycliste de loisirs de 100 à 200 km/semaine.

Conclusion :
Le patient a été adressé au CHU de Rennes dans le service de cardiologie du sport pour statuer d’un éventuel retour à la compétition. Les résultats sont actuellement en attente du fait d’un report de la consultation au vu de la situation sanitaire actuelle.
 

PO-10 Prise en charge de la spondylarthrite ankylosante par le professeur d’activités physiques adaptées

Orateur(s) :   Pierre ROULIERE (Limoges) 

Auteur(s) :   Jérémie BORDES (Limoges) ,  Julie PEROUA-VIAULT (Limoges) ,  Maxence COMPAGNAT (Limoges) ,  Jean-Christophe DAVIET (Limoges) ,  Jean-Yves SALLE (Limoges) 




Introduction :
Plusieurs revues récentes de la littérature démontrent que l’activité physique est bénéfique pour le patient atteint d’une spondylarthropathie (SPA).

Méthodes :
Les principaux axes de travail pour le professeur d’activités physiques adaptées sont :
-Le réentrainement à l'effort afin de prévenir le syndrome restrictif et d’améliorer la condition physique. On privilégiera les exercices à haute intensité.
-Les exercices de renforcement musculaire de la chaine postérieure permettront de maintenir une posture tonique et stable autour du complexe ostéo-articulaire bassin-rachis.
-La lutte contre la raideur rachidienne (Prévention de la cyphose dorsale pathologique et de l’ankylose)
-La pratique de l'activité physique régulière permettra d'autonomiser le patient, de démédicaliser sa pathologie, puis de lutter contre les effets indésirables des traitements et des effets secondaires. L’objectif étant de maintenir voire d’améliorer sa qualité de vie.

Résultats :
Il est prouvé qu’une prise en charge adaptée et encadrée n’aggrave pas le risque de fracture et de poussée inflammatoire.
Nous montrerons pour chaque axe de travail des exemples d’exercices.

Discussion :


Conclusion :
L'activité physique permet de réduire les symptômes de la pathologie, mais aussi les poussées inflammatoires.
Le patient s'améliore sur sa fonction cardio-vasculaire et de manière générale, sur le plan de la santé.
 

PO-11 Etude de quelques paramètres morphologiques chez les élèves du Sud-Ouest algérien âgés de 6–12 ans (cas de la Wilaya de Bechar)

Orateur(s) :   Nabila MIMOUNI (Alger, ALGÉRIE) 

Auteur(s) :   Saliha BOUNEMRI ZAKI (Alger, ALGÉRIE) ,  Said MIMOUNI (Alger) 




Introduction :
But : L’objectif de cette enquête de type transversal est l’étude du développement statural et pondéral chez des élèves de 6 à 12 ans scolarisés dans le sud-ouest Algérien en milieu rural et urbain (Wilaya de Bechar) et la détermination de l’état de croissance de cette population.

Méthodes :
Moyens et Méthodes ; 317 élève de 6 à 12 ans ont participé à cette étude dont 157 en milieu rural (87 filles et 70 garçon) et 160 en milieu urbain (80 filles et 80 garçons) répartis en 3 catégories d’âge 6-8 ans, 9-10 ans et 11-12 ans. Des mesures anthropométriques ont été réalisées grâce aux instruments standardisés et vérifiés, ainsi que le poids, la taille, IMC (indice de masse corporelle) pour la détermination de l’état de la corpulence,

Résultats :
Résultat : les courbes de la croissance pondérale chez les garçons évoluent en faveur des urbains à partir de l’âge 9-10 ans. Tandis que chez les filles, les rurale pèsent plus que les urbaines à 6-8 ans (t-test p<0,05), cette tendance s’inversé à 9-10 ans à l’avantage des urbaines (t-test p<0,05) au-delà, il n’y pas de différence significative entre les deux milieux. Concernant la stature, aucune différence significative n’a été enregistrée entre les deux milieux (rural et urbain) chez tous les groupes alors que ce paramètre connait une accélération moins importante à partir de 9 ans ce qui est confirmé par la littérature.

Discussion :


Conclusion :
Alors que la croissance somatique est en progression linéaire chez les filles, elle l’est en accélération dès 6 ans chez les garçons et se ralentit à partir de 9 ans. Concernant le poids, les garçons urbains sont de plus en plus lourds par rapport aux ruraux, tandis que chez les filles, les courbes sont en fluctuation, à 6-8 ans en faveur des rurales et à 9-10 ans en faveur des urbaines.
 

PO-12 Présentation comparative de l'évolution de la température corporelle chez 2 nageuses internationales en eau libre et nage hivernale au cours d'une épreuve de 25km en eau libre

Orateur(s) :   Joffrey DRIGNY (CAEN) 

Auteur(s) :   Marine ROLLAND (Caen) ,  Tess LEBRETON (Caen) ,  Mauvieux BENOIT (Caen) 




Introduction :
La natation en eau libre est une discipline olympique qui se déroule en milieu naturel, au cours de laquelle le nageur doit gérer des paramètres physiologiques et environnementaux qui impactent la température corporelle (TC). En parallèle, la nage hivernale est une discipline en plein essor qui se déroule dans une eau généralement en dessous de 5°C, Dans cette présentation de cas, nous proposons d’analyser comparativement la variation de la TC chez 2 nageuses internationales, une spécialiste de natation en eau libre et l’autre spécialiste de nage hivernale, au cours d’une épreuve de 25km en eau libre.

Méthodes :
Au cours de l’épreuve de 25km des championnats de France de natation en eau libre, nous avons réalisé une étude de cohorte afin d’évaluer l’impact des caractéristiques individuelles et paramètres de course sur la variation de la TC et le risque d’hypothermie. La mesure de la TC était enregistrée en continu (e-Celsius, BodyCap), les paramètres anthropométriques étaient mesurés par impédancemétrie (seca mBCA 525) et la température de l’eau était mesurée en continu (iButton, Maxim Integrated). La vitesse des nageurs était calculée en moyenne sur chaque tour de 2,5km. Parmi les participants, nous présentons les résultats de 2 nageuses internationales, l’une spécialiste de natation en eau libre (S1, age 20 ans; indice de masse corporelle, IMC: 20,4kg/cm²; masse grasse, MG%: 14,3%) et l’autre spécialiste de nage hivernale (S1, age 20 ans; IMC: 22,6kg/cm²; masse grasse, MG%: 20,4%)

Résultats :
La course s’est déroulée dans un lac d’une température de 20,2°C en début de course, ainsi le règlement fédéral imposait le port de combinaison type « textile ». La nageuse S1 a débuté la course avec une TC à 37,5°C tandis que la nageuse S2 a débuté avec une température à 37.2°C. À mi-course, la TC de S1 était à 35,5°C pour une vitesse moyenne de 1,23m/s tandis que la TC de S2 était à 38,2°C pour une vitesse moyenne de 1,06m/s. Entre 12,5 et 17,5km, S1 a accéléré significativement (1,21 à 1,26m/s) permettant d’augmenter sa TC à 37,8°C (+2,3°C), ainsi elle finira la course à une TC de 37,7°C et une vitesse moyenne de 1,24m/s sur le 25km. Concernant S2, la TC restera stable puisqu’elle finira la course à 38,2°C et une vitesse moyenne de 1,03m/s sur l’ensemble du 25km.

Discussion :


Conclusion :
Les paramètres anthropométriques, la vitesse de nage et les possibles prédispositions individuelles semblent impacter la variation de la TC au cours d’une épreuve de 25km en eau libre chez 2 nageuses internationales de 20 ans et peuvent influencer les stratégies de course. Dans le cadre de cette étude de cohorte, nous analyserons l’impact des caractéristiques individuelles, environnementales et paramètres de course sur la variation de la TC et le risque d’abandon par hypothermie lors d'une épreuve de 25km en eau libre.
 

PO-13 Le 32ème Tour Cycliste International du Faso dans un contexte d’insécurité : un véritable défi pour la couverture médicale dans un pays à ressources limitées

Orateur(s) :   Abdoul Rahamane CISSE (Ouagadiugou, BURKINA FASO) 

Auteur(s) :   Alidou PORGO (Ouagadougou) ,  Jean Marie Vianney HOPE (Kigali) ,  Patrick W.h. DAKOURÉ (Bobo Dioulasso) 




Introduction :
La popularité sans cesse grandissante des courses cyclistes en Afrique a conduit à l’organisation du 32ème Tour Cycliste International du Faso malgré les conditions sécuritaires difficiles que connaît le Burkina Faso. L’objectif de cette étude était de décrire la couverture médicale du Tour du Faso 2019 afin de tirer les leçons nécessaires à la pérennisation des courses cyclistes dans les pays africains en proie à l’insécurité.

Méthodes :
Etude épidémiologique descriptive et analytique sur 10 jours au sein de la commission médicale du Tour du Faso 2019. Les registres de consultation, le livre de route et les publications de la commission technique ont servi de base de données.

Résultats :
Au total, 82 coureurs d’Afrique et d’Europe ont participé à ce 32ème Tour du Faso. La compétition s’est déroulée du 25 octobre au 3 novembre 2019 et a mobilisé 120 officiels. Au total, 123 cas de blessures/maladies ont été rapportés. Les deux tiers ont concerné 48 coureurs. Ces derniers avaient un âge moyen de 25,4 ± 6,0 ans. Parmi les 123 cas reportés, nous avons enregistré 73,2% de blessures, 7,3% de technopathies et 19,5% de maladies. Les officiels ont consulté essentiellement pour des problèmes médicaux. Les blessures ont concerné le plus souvent les membres. Quatre-vingt-cinq pourcent des coureurs blessés avaient moins de cinq Tours cyclistes dans leurs palmarès.

Discussion :


Conclusion :
La prévalence des blessures et des maladies a été relativement faible lors du 32ème Tour du Faso comparée à celle des éditions précédentes. Le renforcement de la sécurité et l’adaptation logistique et organisationnelle pourraient expliquer ces résultats.
 

PO-14 Revue systématique de la physiologie, la biomécanique et blessures au tennis de table.

Orateur(s) :   Clémence FERRANDEZ (Caen) 

Auteur(s) :   Thibault MARSAN (Paris) ,  Philippe ROUCH (Paris) ,  Christophe SAURET (Creteil) ,  Patricia THOREUX (Paris) 




Introduction :
Le tennis de table nécessite, pour performer, une pratique intensive dès le plus jeune âge pour performer. Des revues de la littérature ont été publiées sur l'analyse des matchs ainsi que sur la physiologie cardio-respiratoire du pongiste, mais les données semblent encore rares sur les autres composantes physiologiques, sur la biomécanique, et l’épidémiologie des blessures. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux des connaissances sur ces trois domaines, (i.e. physiologie, biomécanique et blessures) et de déterminer les futures directions de recherche pour améliorer les performances tout en limitant les blessures.

Méthodes :
Une revue systématique de la littérature, suivant les recommandations PRISMA, a été réalisée. Trois bases de données (Pubmed, Scopus et IEEE Xplore) ont été interrogées et seuls les articles en anglais et publiés avant décembre 2018 ont été considérés. Le tri des articles a été réalisé par deux opérateurs indépendants sur la base des titres et résumés. La qualité des articles a été évaluée à partir de neuf critères décrits par Webster et al. (2009).

Résultats :
Soixante-sept articles ont été retenus. Quarante articles portent sur la physiologie, explorant les demandes cardio-respiratoire, neurophysiologique et ophtalmo-physiologique. La qualité moyenne des articles est de 5.1/9. La méthodologie et les caractéristiques des sujets sont généralement bien décrites mais les limites sont souvent manquantes. Globalement, la physiologie du tennis de table apparait complexe avec des efforts intenses et intermittents, nécessitant de relever des challenges techniques pour quantifier précisément cette physiologie. Les résultats en neurophysiologie tendent à définir le tennis de table comme un sport d’anticipation plutôt qu’un sport de réaction et des compétences oculomotrices plus élevées ont été trouvées en comparaison à la population moyenne.
Dix-sept articles concernent la biomécanique et portent sur la cinématique, la dynamique et l’activité musculaire. La qualité moyenne était de 6.3/9 avec une description satisfaisante des participants, mais la méthodologie utilisée était insuffisamment détaillée. Les études sont soit centrées sur le haut du corps, soit sur le bas du corps, mais aucune étude n’analyse les contributions d'énergie mécanique dans l'ensemble du corps. Par ailleurs, l’ensemble des études sont orientées sur la performance, assimilée à la vitesse de raquette, mais aucune ne cherche à établir les liens avec les blessures au tennis de table.
Finalement, les études épidémiologiques (10 articles) montrent que l’épaule et la hanche sont les 2 articulations particulièrement touchées. Cependant, les études manquent de détails sur le diagnostic et la localisation exacte des blessures avec une qualité moyenne de 4.6/9. Ces données pourraient pourtant être d’un grand intérêt pour améliorer les soins médicaux et la surveillance de l'entraînement.

Discussion :


Conclusion :
Pour optimiser l’entraînement, tout en réduisant le risque de blessures, les connaissances de la physiologie, de la biomécanique et de l’épidémiologie du tennis de table sont primordiales et à approfondir par d'autres études pour développer davantage l’entrainement spécifique (i.e imagerie mentale) et la préparation physique des pongistes selon les contraintes auxquelles ils sont exposés. Dans le domaine de la traumatologie, le premier point pourrait être la réalisation d’une étude épidémiologique détaillée permettant d’orienter l’objet des études biomécaniques.
 

PO-15 Endofibrose iliaque externe : y penser devant des signes atypiques et savoir réitérer les explorations

Orateur(s) :   Magali SCHULTZ (Strasbourg) 

Auteur(s) :   Sébastien GAERTNER (Strasbourg) ,  Marie-Eve ISNER-HOROBETI (Strasbourg) ,  Jehan LECOCQ (Strasbourg) 




Introduction :
L’endofibrose iliaque externe (IE), pathologie de la paroi artérielle, est à l’origine d’une claudication à l’effort par diminution du flux sanguin dans les membres inférieurs. Elle se retrouve chez des athlètes d’endurance, particulièrement chez les cyclistes hautement entrainés, engendrant classiquement des douleurs de cuisse ou sensation de faiblesse du membre inférieur lors d’efforts intenses. Son diagnostic se base sur des éléments cliniques et des explorations vasculaires fonctionnelles et d’imagerie. Néanmoins le diagnostic peut être rendu difficile en raison d'un tableau clinique inhabituel, d’explorations non contributives, et le rôle pathogène des lésions observées n’est pas toujours certain : le diagnostic n’est parfois confirmé qu’après traitement chirurgical.

Méthodes :
Nous décrivons l’histoire d’une triathlète, 35 ans, présentant depuis 2 ans des douleurs du mollet gauche avec paresthésies distales en courant, imposant l’arrêt de l’effort. Les explorations biologiques, électrophysiologiques, lombaires, l’échodoppler et les pressions intramusculaires après effort n’étaient pas contributives, ne retrouvant notamment pas de piège poplité ni de syndrome de loge d’effort. En reprenant l’interrogatoire, elle décrivait au second plan des douleurs d’effort de cuisse en cyclisme (moins pratiqué) surtout lors d’exercices intenses, et l’ensemble des symptômes régressaient en 30 secondes à l’arrêt de l’effort. Les explorations vasculaires ont été poursuivies.

Résultats :
Un second échodoppler montrait au repos une asymétrie avec accélération des vitesses de 40-50% de l‘artère IE gauche et l’angioscanner une sténose longue de 40-50% en comparaison à droite en hyperflexion de hanche. L’index de pression systolique chutait à 0,27 (-76%) à l’épreuve douloureuse de Strandness. Le diagnostic d’endofibrose IE a été conforté par un 3e échodoppler réalisé par un autre angiologue (accélération des vitesses avec équivalent de sténose longue sur toute l’artère IE de 50% au repos et > 80% à l’effort).
Le traitement a été chirurgical, avec réintervention pour hématome. La patiente a pu progressivement retrouver son niveau sportif antérieur sans aucune douleur d’effort, avec à l'écho-Doppler à 4 mois post-opératoires une endofibrose résiduelle uniquement à l'effort. Les symptômes ont récidivé à 1 an post-opératoire, mais de façon moindre qu’en pré-opératoire, avec à l'écho-Doppler une sténose à 70% à l'effort.

Discussion :
Le diagnostic d’endofibrose IE était difficile dans ce cas. D’une part, le tableau clinique était atypique : une femme, douleurs non stéréotypées variant selon le type d’effort, essentiellement au mollet et à la course et non en cyclisme, ce dernier étant moins pratiqué. La régression rapide des douleurs à l’effort nous a mené à approfondir l’hypothèse vasculaire. D’autre part, 3 échodoppler ont été nécessaires : le 1er échodoppler n’avait pas exploré les artères iliaques et le second n’avait été effectué qu’au repos.

Conclusion :
Il est possible de rencontrer une endofibrose IE de forme à prédominance jambière, sous forme de claudication surale intermittente, pouvant malheureusement mener à des errances diagnostiques. Il faut rester critique sur les résultats des explorations vasculaires, qui doivent dans l’idéal être réalisées par des examinateurs entrainés à rechercher cette pathologie, pour en limiter le caractère faussement rassurant, puisque les anomalies de repos sont fréquemment minimes et donc difficiles à dépister.
 

PO-16 Syndrome de piégeage artériel au creux poplité : Prévalence des variantes anatomiques dans le syndrome de l’artère poplitée piégée (SAPP).

Orateur(s) :   Sandrine BICKERT (CHOLET) 

Auteur(s) :   Cédric FONTAINE (Cholet) ,  François BROCHARD (Cholet) ,  Antoine BRUNEAU (Angers) 




Introduction :
Le SAPP est une cause connue de claudication à l’effort. On sait l’évoquer sur un plan clinique clinique, le dépister avec l’écho-doppler, confirmer le diagnostic par angio-scanner ou angio-IRM avec manœuvres dynamiques. On connait les diagnostics différentiels et/ou associés (syndrome de loge, piégeage veineux…).
L’étiologie avec l’hypothèse d’une origine embryologique (migration tardive des éléments musculaires ou formation précoce de l’artère poplitée distale), est également bien documentée dans la littérature. On rapporte également des particularités anatomiques musculaires ou une origine fonctionnelle par hypertrophie acquise des gastrocnémiens.
Les différentes classifications font référence à un trajet anormal de l’artère poplitée (AP) dans le creux poplité avec ou sans particularités anatomiques musculaires.

Par ailleurs, plusieurs études ont décrit les variantes anatomiques de l’artère poplitée et leur prévalence, notamment concernant ses branches distales.
Si des particularités anatomiques de l’artère poplitée ont parfois été décrites dans les études sur le SAPP, nous n’avons pas trouvé d’études concernant leur prévalence dans le SAPP, ni de description per-opératoire en dehors d’un cas d’artère tibiale antérieure (ATA) haute.

Méthodes :
Cas clinique :

Résultats :
Nous rapportons le cas d’une femme de 37 ans, sans aucun facteur de risque cardio-vasculaire, présentant une claudication d’effort depuis plus de 2 ans, multi-explorée, rapportée à un SAPP bilatéral sans anomalies musculaires découvertes lors des différents examens d’imagerie mais avec une variante anatomique de l’artère poplitée avec naissance haute de l’artère tibiale postérieure (ATP) qui semble par ailleurs grêle et naissance de l’artère fibulaire (AF) sur l’ATA qui reste l’axe principal en calibre.
Un écho-doppler des axes artériels de repos a été réalisé et considéré comme normal.
Une mesure de la pression transcutanée à l’effort a montré une chute significative de l’oxygénation cutanée locale mais rapportée à une erreur technique. L’hypothèse d’une origine artérielle de la claudication a donc été abandonnée et cela a conduit à des explorations inutiles (IRM de la jambe la plus douloureuse, électromyogramme) et des essais infructueux de traitement sur des hypothèses diagnostiques erronées.
La claudication à l’interrogatoire, la douleur provoquée lors des tests cliniques (série de montées sur demi-pointes), l’exploration écho-doppler dynamique ont permis d’affirmer le diagnostic de SAPP confirmé et étayé par l’angio-IRM.
A noter que le testing des extenseurs (releveurs) des orteils entraînait une douleur dans les mollets pouvant déjà évoquer la particularité anatomique.

Discussion :
Nous ne pouvons pas à ce jour rapporter l’observation peropératoire et confirmer ainsi l’anomalie anatomie artérielle, ni l’absence d’anomalie anatomique musculaire mais ce cas souligne d’une part la difficulté à poser le diagnostic d’une étiologie vasculaire artérielle chez le sujet jeune non athéromateux face à une claudication de jambe du sportif même auprès d’équipes spécialisées et aussi l’importance d’une prise en compte optimale de l’ensemble des observations cliniques ou lors des examens complémentaires.

Conclusion :
Il nous fait également nous interroger sur la prévalence des variantes anatomiques de la terminaison de l’artère poplité dans le SAPP. Nous proposons de préférer le terme de piégeage artériel au creux poplité plutôt que celui de syndrome de l’artère poplité piégée, ce qui est probablement plus fidèle aux différentes formes de SAPP.
 

PO-17 Modification des paramètres spirométriques au cours de la carrière sportive chez le cycliste professionnel

Orateur(s) :   Olivier MESLAND (Nantes) 

Auteur(s) :   Olivier LEJEUNE (Nantes) ,  Pierre MENU (Nantes) ,  Marc DAUTY (Nantes) ,  Alban FOUASSON-CHAILLOUX (Nantes) 




Introduction :
Contexte : L’incidence de symptôme d’asthme est élevée chez les cyclistes professionnels, par rapport à la population générale. Une exposition aux allergènes, à l’air sec et à la pollution atmosphérique ainsi que la durée de pratique du cyclisme haut niveau semble être à l’origine de ces troubles ventilatoires obstructifs. En l’absence de symptômes, il n’est pas rare de voir des courbes débit-volume se creuser au cours de la carrière sans modification du rapport VEMS/CVF.

Type d’étude : Etude de cohorte rétrospective

Objectif : Décrire les modifications des paramètres ventilatoires de repos à la recherche de modifications obstructives en fonction de la durée de pratique intensive du cyclisme.

Méthodes :
199 cyclistes professionnels masculins ayant bénéficié d’une spirométrie entre 2000 et 2020 dans le cadre de l’aptitude annuel conformément aux recommandations de la fédération française de cyclisme ont été inclus. Les paramètres spirométriques exprimés en pourcentage de la théorique (CVF, VEMS, DEP, DEM25, 50, 75, DEMM) étaient analysés en fonction de l’âge du coureur. Les antécédents d’asthme symptomatique, d’atopie et la découverte d’une hyperréactivité bronchique (HRB) et l’utilisation de traitements bronchodilatateurs ont été aussi colligés. Une HRB était diagnostiquée devant une diminution de 10% du VEMS sur un test d’hyperventilation isocapnique ou une baisse de 20% du VEMS sur un test pharmacologique à la métacholine. L’asthme était défini par des épisodes de dyspnées expiratoires sifflantes ou de toux sèche chronique ou repos ou à l’effort avec un trouble ventilatoire obstructif réversible après administration de beta-2-mimétiques aux EFR.

Résultats :
Une amélioration des capacités respiratoires en début de carrière puis une dégradation des paramètres ventilatoires obstructifs sont attendus selon l’ensemble des résultats non encore acquis à la date de la création de ce résumé.

Discussion :


Conclusion :
La prévalence des symptômes respiratoires d'asthme au cours de la carrière sportive est sans doute la conséquence de l’hyperventilation nécessaire à la pratique cycliste de haut niveau durant plusieurs saisons sportives. L’exposition conjointe à différents stress extérieurs a sans doute été à l’origine de phénomènes inflammatoires chroniques responsables de dommage broncho-alvéolaire.
 

PO-18 Effet du jeûne du Ramadan sur la puissance maximale aérobie et les seuils ventilatoires chez des jeunes karatékas entraînés

Orateur(s) :   Ezdine BOUHLEL (Sousse, TUNISIE) 

Auteur(s) :   Hatem BOUHLEL (M'Saken (tunisia)) ,  Zouhair TABKA (Sousse) 




Introduction :
Le jeûne intermittent du Ramadan est généralement associé à des modifications des apports alimentaires et hydriques. Ces changements pourraient induire des altérations des performances aérobies. Le but était d'évaluer l'effet du jeûne du Ramadan sur la puissance aérobie maximale et les seuils ventilatoires chez des karatékas entraînés.

Méthodes :
9 jeunes karatékas (âge: 18 ± 0,5 ans, taille: 1,76 ± 0,4 m) ont été testés à trois reprises: une semaine avant (période de contrôle), à la fin de la première semaine (R-1), et pendant la quatrième semaine de Ramadan (R-4). À chaque occasion, les sujets ont effectué un test maximal progressif sur cycle-ergomètre afin de déterminer VO2max, la puissance aérobie maximale (PMA) et les deux seuils ventilatoires (VT1 et VT2). Les échanges de gaz respiratoires ont été mesurés cycle par cycle à l'aide d'un chariot métabolique (ZAN 600). La fréquences cardiaque (FC), la pression sanguine (PA) ont été enregistrées avant, pendant et après l'exercice. La perception de l’effort (RPE) était également mesurée au cours de l'exercice progressif.

Résultats :
VO2max et PMA n’étaient pas significativement différentes entre les sessions. VT1au cours de la période contrôle n’était pas non plus différent de VT1 mesuré pendant le jeûne, alors que VT2 était atteint à une puissance de travail significativement plus basse que pendant la période de contrôle (p<0.05). Les valeurs de RPE étaient plus élevées pendant le jeûne par rapport à la session contrôle (p<0.05).

Discussion :


Conclusion :
Le jeûne du Ramadan n’a pas d’effets délétères sur VO2max ou la PMA. Cependant, VT2 était atteint à un % VO2max moindre, avec une perception de l‘exercice moindre au VT2, impliquant une contribution accrue de la glycolyse anaérobie dans la fourniture d‘énergie. Les entraîneurs devraient ajuster la charge d’entraînement/ récupération au cours du jeûne afin d’éviter la fatigue et/ou le surentraînement.
 

PO-19 Barotraumatisme auriculaire et activités subaquatiques : A propos de dossiers cliniques

Orateur(s) :   Alain DUVALLET (Paris) 

Auteur(s) :  




Introduction :
Un barotraumatisme est un accident causé par un changement de pression sur les volumes gazeux dans le corps. Il survient en particulier lorsqu’il y a une difficulté d’adaptation lors des variations de la pression externe.
Les activités subaquatiques sont des disciplines sportives (plongée avec scaphandre et apnée), dans laquelle l’immersion dans un milieu liquide entraine de façon systématique une élévation de la pression hydrostatique, pression qu'exerce l'eau sur la surface d'un corps immergé; elle augmente d'environ une atmosphère par 10 mètres de profondeur.

Méthodes :
Madame A, âgée de 40 ans, niveau 1, 60 plongées en 5 ans, fait une plongée d’entrainement en fosse de plongée en scaphandre autonome sur 10 mètres. Elle ne peut ‘équilibrer’ et force pour descendre et remonter. Le diagnostic de la pathologie ORL post-plongée est un syndrome vestibulaire périphérique gauche de type déficitaire.
Monsieur B, âgé de 34 ans, non plongeur, fait deux baptêmes, le premier en piscine et le deuxième en mer. Il ne sait pas ‘équilibrer’. Le diagnostic post-plongée est perforations tympaniques droite et gauche avec des déficits auditifs bilatéraux. Le tympan droit a dû être greffé.

Résultats :
La transmission des ondes vibratoires depuis le milieu extérieur vers la cochlée repose sur le milieu aérien de l’oreille moyenne. Celui-ci est soumis à la loi physique qui décrit la liaison entre la pression et le volume aérien (loi de Mariotte : Pression * volume = nRT). Ainsi toute modification de pression va modifier le volume aérien de l’oreille moyenne. La constance de celui-ci doit être maintenue. Elle se fait à l’aide de la trompe d’Eustache, passivement en physiologie normale, par la manœuvre de Valsalva (ou équilibration) de façon dynamique.

Discussion :
La liberté du cavum et de la trompe, la possibilité de l’équilibration (bilan médical) et l’apprentissage (formation technique) de cette manœuvre sont des impératifs de la prévention.
Mais les pathologies ORL de la plongée sont des accidents fréquents, représentant de l’ordre des ¾ des accidents ; Et ceux dus à la pression sont nommés ‘barotraumatismes’. Ils peuvent intéresser l’oreille externe (tympan), l’oreille moyenne (osselets, fenêtres ronde et ovale) et/ou l’oreille interne (cochlée et labyrinthe).

Conclusion :
Et pourtant ces pathologies seraient les plus simples à éviter avec une prévention médicale, technique et pédagogique. Si elles surviennent, alors le diagnostic précoce et précis, l’étiologie et un traitement adapté sont les meilleures chances d’une guérison sans séquelle ou à minima.