vendredi 18 septembre 2020 

12h00 - 12h30


 
Auditorium Eugénie

100 secondes pour convaincre

Modérateur(s) : 
 Marc DAUTY (Nantes),  Alain FREY (Saint-Germain-en-Laye)
Description : Durée des présentations 100 sec + 1 question
 
  

CF-01 Le syndrome de loges d’effort peut atteindre le bras : à propos d’un cas et revue de la littérature de ce diagnostic méconnu.

Orateur(s) :   Emilie BILICHTIN (PARIS) 

Auteur(s) :   Clément DERKENNE (Paris) ,  Emmanuel BLIN (Saint Mande) ,  Evelyne PEROUX (Saint Mandé) ,  Olivier BARBIER (Saint Mandé) ,  Camille CHOUFANI (Saint Mandé) 




Introduction :
Le syndrome de loges d’effort est une pathologie connue de la pratique sportive se manifestant par une claudication intermittente d’effort. Les localisations à la jambe et à l’avant-bras sont les plus connues. Cependant, d’autres localisations, comme le bras, restent possibles et sont souvent méconnues ce qui peut aboutir à un retard au diagnostic et à la prise en charge thérapeutique. Nous exposons le cas d’une localisation au bras et en discutons les points clés au travers d’une analyse de la littérature.

Méthodes :
Nous avons illustré notre revue de littérature par un cas que nous avons pris en charge. Il s’agit d’une revue exhaustive sur le sujet avec comme mots clés dans le moteur de recherche PubMed : syndrome de loges, effort, bras, rhabdomyolyse. Nous avons sélectionné les articles concernant le sujet par une double analyse (2 chirurgiens orthopédistes). Notre évaluation a recherché les éléments clés de cette pathologie : épidémiologie, clinique, paraclinique, thérapeutique. Dans le but de pouvoir fournir une mise au point sur le sujet.

Résultats :
Un patient de 27 ans a présenté il y a 6 mois des douleurs bilatérales des bras, survenant après une séance de cross-fit et principalement localisées à la face antérieure du bras. Biologiquement, il présente une rhabdomyolyse importante justifiant une hospitalisation. Aucune exploration musculaire n’est réalisée devant ce premier épisode. Un traitement symptomatique (repos, hydratation, antalgie) a été instauré. Suite à cet épisode résolutif, il ne parvenait pas à reprendre son activité sportive et présentait une récidive des douleurs lors des exercices sollicitant les membres supérieurs. Une mesure des pressions des loges a confirmé le syndrome de loges d’effort. Le patient a accepté une prise en charge chirurgicale par fasciotomies dans le but d’obtenir une reprise complète des activités sportives et professionnelles.

Discussion :
La revue de littérature ne retrouve qu’un seul autre cas de syndrome de loges d’effort du bras. Le tableau clinique et biologique est ressemblant. Le rôle de la mesure de pression des loges musculaires est fondamental au diagnostic. La réalisation d’une IRM et d’une biopsie musculaire contribuent au diagnostic différentiel. Le traitement repose soit sur l’éviction sportive soit sur la réalisation de fasciotomies.

Conclusion :
Le syndrome de loges d’effort du bras est une pathologie rare du sportif. La littérature ne retrouve qu’un seul cas similaire. La présence de myalgies importantes au décours de l’effort et l’association à une rhabdomyolyse récidivante sont évocatrices. La mesure des pressions des loges au bras permet de confirmer le diagnostic. Le traitement chirurgical est une alternative à l’éviction sportive afin de permettre une reprise des activités sportives et professionnelles.
 

CF-02 Faut-il opérer les ruptures proximales du muscle droit antérieur ?

Orateur(s) :   Camille CHOUFANI (Paris) 

Auteur(s) :   Frederic KHIAMI (Paris) ,  Olivier BARBIER (Toulon) 




Introduction :
Les lésions proximales du muscle droit antérieur restent souvent méconnues du fait de leur rareté. De plus, à ce jour, aucun consensus thérapeutique n’est encore établi. L’objectif de cette revue était de déterminer une conduite à tenir thérapeutique adaptée au regard de la littérature.

Méthodes :
Une revue de la littérature sur la base de données PubMed a été réalisée avec les mots clés "quadriceps (quadriceps) », « droit antérieur (rectus femoris) », « proximal (proximal) », « chirurgie (surgery) ». Sur 236 articles, 24 articles ont été sélectionnés : 11 séries de cas, 10 cas cliniques, 3 avis d’experts. Étaient analysés les résultats obtenus par chaque traitement (conservateur ou chirurgical) en fonction des protocoles de chaque traitement

Résultats :
Le traitement conservateur avait pour objectif d’obtenir l’antalgie, de lutter contre l’hématome et de rééduquer au plus vite. Les techniques opératoires étaient variées, toutes réalisées par voie d’abord antérieur de hanche, avec pour le plus grand nombre soit une réinsertion du moignon musculo-tendineux sur ancres soit une reconstruction musculo-tendineuse synthétique soit une résection du tissu cicatriciel avec suture en place. Les résultats fonctionnels à termes étaient bons pour la majorité des traitement proposés mais le traitement conservateur avait un délai de récupération plus court (3 mois contre 4 mois pour les meilleurs résultats chirurgicaux), même chez les sportifs de très haut niveau et professionnels. La présence d’une avulsion osseuse très déplacée chez un sportif était la seule indication de traitement chirurgicale en première intention. Le principal facteur pronostique était le délai de mise en place du traitement conservateur et donc le délai diagnostic. Le principal inconvénient du traitement conservateur était le risque de douleurs résiduelles au-delà de 3 mois (10%) justifiant alors une IRM et un traitement chirurgical secondaire. Le principal risque iatrogène chirurgical était lié à la voie d’abord (nerf cutané latéral de la cuisse).

Discussion :


Conclusion :
Les lésions musculo-tendineuses proximales du droit antérieur doivent être diagnostiquées précocement. Le traitement est initialement conservateur et l’efficacité doit être évaluée à 3 mois. En cas de douleur résiduelle, une chirurgie secondaire pourra être proposée.
 

CF-03 Profil isocinétique des muscles des membres inférieurs chez les joueuses des équipes de France féminines de rugby à XV et à VII

Orateur(s) :   Stéphane DRION (Lyon) 

Auteur(s) :   Romain LOURSAC (Lyon) ,  Jacques GIRARDIN (Marcoussis) ,  Sébastien LUSTIG (Lyon) ,  Elvire SERVIEN (Lyon) 




Introduction :
L’évaluation isocinétique de la force musculaire du quadriceps et des ischio-jambiers est couramment utilisée dans la prévention des lésions musculaires et ligamentaires du genou en adaptant la préparation physique. Il existe quelques études concernant les normes musculaires des membres inférieurs chez les joueurs de rugby masculins dans le but de prévenir ces blessures et améliorer la préparation physique. Il n’existe aucune donnée concernant les joueuses de rugby féminin. Le but de l’étude était d’établir et comparer le profil musculaire des quadriceps et ischio-jambiers chez les joueuses de rugby de l’équipe de France à XV et à VII.

Méthodes :
Quarante joueuses de rugby de l’équipe de France à XV et à VII ont été testées. Le groupe de l’équipe à XV était composé de 18 joueuses : âge 24.9 ± 2,9 ans, taille 172 ± 5.9 cm, poids 76.2 ± 9.68 kg. Le groupe de l’équipe à VII était composé de 22 joueuses : âge 26.5 ± 4.3 ans, taille 169 ± 7.3 cm, poids 65.5 ± 7.7 kg. Nous avons utilisé un dynamomètre isocinétique Con-Trex® (Con-Trex MJ; CMV AG, Dübendorf, Switzerland) avec des séries d’extension et flexion de genou. Les données ont été obtenues successivement en concentrique à 60°/s et 240°/s pour les quadriceps et ischio-jambiers, puis en excentrique à 30°/s pour les ischio-jambiers seulement. Le ratio ischio-jambiers en excentrique sur quadriceps en concentrique à 240°/s a également été évalué. Les résultats ont été analysés à l’aide d’un test de Wilcoxon.

Résultats :
Nous n’avons pas trouvé de différence de pic de couple pour les deux groupes. En rapportant au poids, les joueuses de l’équipe de France à VII développent une force musculaire des quadriceps supérieures en concentrique à 60°/s comparé aux joueuses de l’équipe à XV (2.75 Nm/kg vs 2.33 Nm/kg (p<0.01)) ainsi qu’en concentrique à 240°/s (1.90 vs 1.48 (p<0.01)). Les joueuses de l’équipe de France à VII développent une force des ischio-jambiers supérieure en concentrique à 240°/s (1.25 vs 1.01 (p<0,01)). Aucune différence significative de force musculaire n’a été retrouvée entre les arrières de l’équipe à XV et la totalité des joueuses de l’équipe à VII.

Discussion :


Conclusion :
Le profil musculaire des joueuses de l’équipe de France à VII diffère des joueuses de l’équipe de France à XV du fait des particularités de jeu. Les joueuses de l’équipe à VII sont plus athlétiques et nécessitent des quadriceps plus dynamiques pour couvrir l’ensemble du terrain. Ces résultats sont également expliqués par le poids plus élevé des joueuses avants du rugby à XV du fait de leur mode de jeu. En considérant uniquement l’évaluation musculaire des arrières du rugby à XV, le profil est similaire à celui des joueuses de rugby à VII. Ces résultats permettent de définir les qualités musculaires nécessaires pour évoluer au plus haut niveau féminin au rugby à XV et rugby à VII.
 

CF-04 Les blessures liées à la pratique du Breakdance : étude épidémiologique transversale descriptive chez les danseurs amateurs et professionnels de plus de dix-huit ans

Orateur(s) :   Florian COUSIN (Caen) 

Auteur(s) :  




Introduction :
Le breakdance est une danse générant de nombreuses blessures, il y a peu d’études épidémiologiques sur cette discipline et aucune n’a été réalisée en France. L’objectif principal de cette étude était de déterminer l’incidence ainsi que la localisation anatomique des blessures chez les breakeurs amateurs et professionnels en France. Les objectifs secondaires étaient de rechercher l’existence de facteurs favorisant l’apparition des blessures ainsi que de décrire les mécanismes lésionnels des blessures du poignet.

Méthodes :
Une étude épidémiologique transversale descriptive a été conduite avec un recueil rétrospectif des données. 94 danseurs ont été interrogés lors de compétitions et par internet à l’aide d’un questionnaire en deux parties. La première était réalisée en autonomie, la seconde sous forme d’entretien dirigé.

Résultats :
Il y avait une incidence de 2,25 blessures pour 1000 heures d’exposition. Les principales localisations de blessures étaient le poignet (20.31%), la cheville (15.63%), le genou (12.50%), l’épaule (10.94%) et le rachis cervical (10.16%). La famille de mouvement la plus traumatique était celle des powermoves (36%). Le mouvement le plus traumatique était le thomas affectant les poignets dans 55% des cas. Les principaux mécanismes lésionnels des blessures aux poignets étaient l’overuse (80%) suivi du landing (20%). Les breakeurs continuant de danser quand ils pensaient être blessés présentaient plus de blessures que ceux qui arrêtaient (p=0.020, RR = 0.62). Les breakeurs respectant l’arrêt de sport se blessaient moins (coefficient -0,24, p=0,02). Les danseurs faisant du renforcement musculaire encadré par un coach se blessaient également moins que les autres (p=0,032). Il n’existait pas de lien statistique entre le port de protection, quelle que soit leur localisation, ni sur la présence, ni sur le nombre de blessures

Discussion :


Conclusion :
Les blessures chez les breakeurs sont fréquentes et touchent particulièrement les poignets. Les mouvements les plus traumatiques sont ceux présentant une difficulté technique, une répétition d’impacts et des positions aphysiologiques. Au poignet, le thomas génère des blessures via une répétition de compression axiale, poignet en flexion dorsale avec une inclinaison ulnaire. Le port de protections ne semblait pas être un facteur protecteur, celles-ci sont probablement inadaptées à la pratique du breakdance les rendant inefficaces. Les danseurs qui arrêtaient de danser précocement en cas de blessure et ceux respectant la durée d’arrêt de sport se blessaient également moins que les autres. Le renforcement musculaire encadré par un coach pourrait être un facteur protecteur, sa pratique pourrait être recommandée aux danseurs.
 

CF-05 Test clinique faisant évoquer un syndrome de friction postéro médiale du genou

Orateur(s) :   Ivan PROTHOY (Gap) 

Auteur(s) :  




Introduction :
Les douleurs postéro médiales du genou sont fréquentes en pathologie sportive.
Si la pathologie méniscale domine, il ne faut pas oublier certaines tendinopathies et en particulier le syndrome de friction postéro médial. Celui-ci est souvent mal reconnu lors des examens d'imagerie, qui vont attirer l'attention du clinicien sur des lésions méniscales parfois asymptomatiques.

Méthodes :
Évaluation clinique lors de toute douleur symptomatique d'aspect méniscal médial avec un test d'extension résistée excentrique du genou, celui-ci étant calé sur le ventre de l'opérateur. Une main empaume le talon du patient et force l'extension tandis que l'autre main palpe les ischio jambiers médiaux.

Résultats :
Des syndromes de friction postéro médiaux sont découverts très fréquemment alors qu'il s'agit d'une pathologie décrite comme rare. La confirmation du ressaut palpé ou de l'excès de mobilité est réalisé ensuite en échographie dynamique.
La plupart de ces patients décrivent des douleurs de l'interligne médial, parfois avec manœuvre de McMurray positive. La sensation de ressaut n'est que rarement rapportée spontanément.

Discussion :
Cette manœuvre clinique présente selon nous une haute valeur prédictive positive, pour faire la part des choses entre une lésion méniscale ou un syndrome de friction postéro médiale. Ceci évite les errances diagnostiques et les thérapies inadaptées.

Conclusion :
Le syndrome de friction postéro médiale d'une pathologie plus fréquente qu'il n'y paraît. Elle est extrêmement facile à évoquer pourvu qu'on la recherche.
 

CF-06 Relation entre l’évaluation isocinétique et la force d’un appui sur un changement de direction suite à une ligamentoplastie du LCA lors de la phase de réathlétisation

Orateur(s) :   Jean BOUVET (Nantes) 

Auteur(s) :   Geoffrey MÉMAIN (Clairefontaine-En-Yvelines) ,  Florian CONGNARD (Les Ponts De Cé) ,  Pierre-Yves DE MÜLLENHEIM (Les Ponts De Cé) ,  Bénédicte NOURY (Les Ponts De Cé) 




Introduction :
Toujours plus intense et plus compétitive, la pratique du sport moderne augmente le risque de se blesser. Le développement de batteries de tests organisant le retour à la pratique post-blessure est donc primordial pour mieux analyser et orienter les étapes du réentrainement. A l’occasion de traumatismes entrainant de longues périodes d’arrêt, telles que les ruptures du ligament croisé antérieur (LCA), l’évaluation isocinétique conditionne les délais de retour à la pratique, or la fonctionnalité du genou peut être sérieusement détériorée d’un point de vue musculosquelettique et neuromusculaire. Si de nombreuses études s’intéressent à ces caractéristiques lors de mouvements précis (drop jump, landing), aucune, à notre connaissance, ne s’intéresse à des mouvements plus spécifiques, qui sont intimement liés à la mécanique du traumatisme. Cette étude a pour objectif de proposer une analyse novatrice de l’évaluation en réathlétisation du ligament croisé antérieur en étudiant la relation entre la force isocinétique et la force d’appui sur un test en crochet. Les objectifs sont d’étudier d’une part, les déficits controlatéraux obtenus lors de l’évaluation isocinétique avec les déséquilibres de force de réaction au sol lors des changements de direction d’autre part, la relation entre les ratios isocinétiques et la production de force sur les appuis du test en crochet.

Méthodes :
Dans ce protocole, dix sujets (7 Hommes / 3 Femmes) atteints d’une rupture du LCA (7 jambes droites / 3 jambes gauches) ont été évalués sur les deux tests : évaluation isocinétique et test en crochet. Selon ce qui était le plus approprié, les coefficients de corrélation de Pearson ou de Spearman ont été utilisés pour identifier les relations entre ces deux évaluations.

Résultats :
Les résultats témoignent d’une relation faible (NS) entre les déficits controlatéraux analytiques et fonctionnels. Le test en crochet ne permet donc pas d’appréhender le déficit musculaire calculé à l’issue de l’évaluation isocinétique. Cela confirme la nécessité d’évaluer les déficits musculaires avec différentes méthodes d’évaluations (chaine ouverte/fermée, fonctionnelle/analytique) pour mieux fixer les délais de retour à la pratique.

Discussion :
Les résultats de cette étude suggèrent également une relation forte entre la force isocinétique et la force maximale de réaction au sol sur un changement de direction, en particulier pour les extenseurs du genou en concentrique (vitesse lente et rapide) et pour les fléchisseurs du genou en excentrique. De plus, ce protocole met en exergue le manque de relation entre les ratios isocinétiques et la force de réaction au sol sur le test en crochet. En effet, en plus d’une corrélation faible entre les variables, nous constatons que les joueurs avec les ratios « valides » ne sont pas les plus forts sur leurs appuis dans un changement de direction.

Conclusion :
Dans un contexte de réathlétisation, l’utilisation complémentaire de différents processus évaluatifs spécifiques semble donc indispensable pour une prise en charge pérenne et sécuritaire.
 

CF-07 Fracture-luxation du talus trans-malléolaire interne

Orateur(s) :   Ibrahim DELLOUL (Bejaia, ALGÉRIE) 

Auteur(s) :   Nadir MAHDI (Bejaia) ,  Kahina DJAOUT (Béjaia) ,  Hocine MOHAND (Bejaia) 




Introduction :
les fractures-luxations du corps du talus sont très rare,d’autant plus qu'elle est associer a un fracture de la malléole interne homo-latérale réalisant une fracture-luxation trans-malléolaire,avec le risque du nécrose talienne et l'arthrose tibiotalienne a moyen et a long terme.

Méthodes :
Nous rapportant le cas d'un jeune de 24 ans,victime il y a deux mois d'une chute d'une échelle de 4 mètre de hauteur ayant occasionné un traumatisme fermé de sa cheville gauche.
Le bilan clinique et radiographique,après élimination de toute urgence vitale, a montré une fracture-luxation du col du talus avec déplacement en interne du corps entraînant une fracture de la malléole interne.
Notre patient été opéré en urgence sous rachianesthésie,en décubitus dorsale,par un abord antéro-interne,on a procédé a une réduction de la luxation du talus,qui été laborieuse,et fixation par deux broches et une fixation de la malléole interne par une vis et une broche.

Résultats :
Les suites postopératoires étaient simple,après une immobilisation par une attelle jambière,pendant 45 jours,la radiographie de sa cheville montre une bonne consolidation et le malade est envoyé en rééducation fonctionnelle et l'appui est autorisé.
On attend 6 mois pour faire un scanner (après ablation des broches)de sa cheville pour juger de la vitalité du talus qui risquerai la nécrose.

Discussion :


Conclusion :
Les fractures-luxations du talus sont très rare,les complications immédiates étant les lésions vasculaires du pédicule tibial postérieur,mais lés complications tardives sont surtout la nécrose talienne avec son corollaire l'arthrose tibiotalienne.